Une finale sous tension… avant même le coup d’envoi
Le Clásico en finale de la Coupe du Roi entre le FC Barcelone et le Real Madrid n’a pas seulement été électrique sur le terrain. Avant même le début du match, la tension était déjà à son comble. Le Real Madrid, via sa chaîne officielle Real Madrid TV, a ouvertement critiqué l’arbitre désigné, Ricardo de Burgos Bengoetxea, l’accusant de favoriser le Barça.
Cette manœuvre a rapidement fait polémique. Une rumeur évoquant un possible boycott du match par les Merengues a même circulé, avant d’être officiellement démentie. Mais le mal était fait : la pression médiatique était installée, et l’arbitre sous les projecteurs.
Iñigo Martínez allume le Real Madrid
À l’issue du match, Iñigo Martínez, défenseur du FC Barcelone, n’a pas mâché ses mots. Pour lui, l’attitude du Real Madrid ne correspond pas à celle d’un club de ce standing.
«Ils ont été très injustes. Nous faisons tous des erreurs. Mais s’ils atteignent ce niveau, ils ne seront pas à la hauteur de leur réputation de grand club», a-t-il déclaré dans sa réaction d’après match.
Une sortie cash qui reflète bien l’ambiance autour de cette finale. L’Espagnol a tenu à saluer la prestation de l’arbitre, malgré la pression intense.
“Le football a gagné”, conclut le défenseur du Barça
Martínez a conclu sur une note positive. Il a souligné la difficulté d’arbitrer un match aussi tendu, et a tenu à féliciter Ricardo de Burgos pour sa gestion du match.
«Je félicite de Burgos Bengoetxea pour son travail. J’espère que d’autres feront de même. Ce n’est pas facile d’être dans cette situation, avec tout le monde qui vous critique. Je pense que le football a gagné. Et c’est le plus important.»
Un Clásico brûlant, sur le terrain comme en coulisses
Sur le terrain, le FC Barcelone s’est imposé 3-2 après prolongation face à un Real Madrid combatif, mais plombé par la tension et l’agitation. Kylian Mbappé, bien surveillé, n’a pas pu faire la différence. Le Barça, plus calme et concentré, a su gérer les moments clés.
Cette finale laissera des traces. Et les mots d’Iñigo Martínez ne devraient pas passer inaperçus dans les semaines à venir.