À la veille du duel RDC-Soudan, Sébastien Desabre a sorti le ton de la rigueur : dans sa sélection, la régularité en club n’est pas négociable.
À la veille du choc entre la RD Congo et le Soudan, le sélectionneur des Léopards, Sébastien Desabre, a tenu un discours ferme lors de la conférence de presse de ce lundi 13 octobre. Fidèle à sa ligne de conduite, il a rappelé l’importance du rythme en club pour prétendre à une place dans l’équipe nationale.
« Un joueur doit avoir un club pour être titularisé en équipe nationale de la RDC », a martelé le technicien français. Pour Desabre, la performance en club reste le thermomètre du niveau compétitif et de la discipline attendus chez les Léopards. Un message clair pour pousser les sans-contrat à rebondir, et maintenir un haut standard de professionnalisme au sein du groupe.
Desabre en patron : aucun joueur de “seconde zone”
Face à la presse, Desabre a tenu à livrer une précision sans détour : « On n’a aucun joueur de seconde zone ». Manière élégante de rappeler que la concurrence reste saine, mais réelle.
Le coach a également réagi aux critiques après la défaite face au Sénégal. « Quand je vois les discussions, on dirait que la RDC a déjà disputé 18 Coupes du monde », a-t-il glissé, mi-sérieux, mi-agacé. Un rappel à l’ordre pour ceux qui oublient d’où viennent ses Léopards — passés de la 72e à la 60e place mondiale selon la FIFA.
Un tirage pas tendre, mais une volonté d’acier
Desabre ne se cherche pas d’excuses, mais il sait que le tirage n’a pas épargné ses hommes : « Le tirage de la Coupe du Monde est plein d’aléas. Nous sommes tombés sur le Sénégal, un gros morceau. Mais nous allons batailler jusqu’au bout. »
Une phrase qui résume tout le personnage : lucide, exigeant, mais toujours combatif. À l’image d’une RDC qui veut croire en ses chances malgré un groupe relevé. Desabre a fixé les règles : dans son équipe, on ne joue pas sur la réputation, mais sur le mérite.