Thomas Tuchel Rashford potentiel — voilà la combinaison qui fait parler tout le Royaume. À quelques heures du match contre la Lettonie, comptant les matchs de qualifications de la coupe du monde, le sélectionneur anglais a lancé un message fort à son attaquant : il est temps de passer du statut de promesse à celui de référence.
« Marcus peut être l’un des meilleurs joueurs du monde », a affirmé Tuchel en conférence de presse, avant d’ajouter avec franchise : « Le mot “potentiel” est dangereux en football. Il faut le concrétiser. »
À 27 ans, Marcus Rashford est prêté par Manchester United au FC Barcelone. Sous les ordres d’Hansi Flick, il a déjà inscrit trois buts et offert cinq passes décisives en une dizaine de matchs. Des chiffres corrects, mais encore loin des attentes placées en lui.
Tuchel, lui, n’en démord pas. « Ses statistiques ne reflètent pas son talent. Il doit travailler davantage pour créer et marquer. » Le message est clair : régularité et impact. Le sélectionneur veut un Rashford décisif, aussi bien en club qu’en équipe nationale.
Le coach allemand n’a pourtant rien d’un détracteur. Au contraire, il insiste sur les qualités exceptionnelles du joueur : explosif, rapide, puissant dans les airs, dangereux des deux pieds. « Où est la limite ? Il n’y en a pas », conclut-il.
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Face à ces critiques, Rashford garde son calme. Il reconnaît avoir connu « un environnement inconsistant » ces dernières saisons, un contexte peu favorable à la régularité. Au Barça, il espère retrouver cette stabilité qui lui permettra enfin d’atteindre le niveau qu’on lui promet depuis des années.
De son côté, Hansi Flick soutient pleinement son attaquant : « Nous avons besoin d’un joueur comme Marcus. » Et si Barcelone devenait enfin le terrain où Rashford prouve, semaine après semaine, que son potentiel n’a rien d’un mot vide ?