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Habib Beye entre fierté sénégalaise et pression rennaise

Habib Beye, entre fierté sénégalaise et pression rennaise, reste fidèle à lui-même : calme, lucide, et toujours ancré dans ses valeurs. Malgré un début de saison mitigé avec Rennes, le technicien savoure la qualification du Sénégal pour la Coupe du Monde 2026, une victoire qui résonne bien au-delà du terrain.

‎À Rennes, les débats sont vifs. Le club pointe à la 9e place avec 11 points après huit journées, les résultats rennais (2 victoires, 5 nuls, 1 défaite – un bilan jugé correct par beaucoup, mais insuffisant pour d’autres. Pourtant, Habib Beye ne vacille pas. L’ancien capitaine des Lions de la Teranga assume, avance, et garde le cap.

‎«On a aussi des internationaux qui se sont qualifiés pour la coupe du monde, donc ça c’est bien et ça s’est plus personnel pour le coach, le Sénégal s’est qualifié pour la Coupe du Monde, c’est une grande satisfaction personnelle », a-t-il déclaré, le regard fier.

‎Cette phrase, simple mais pleine de sens, illustre toute la dualité de son moment : la pression médiatique française face à la joie intime d’un fils du Sénégal. Beye sait d’où il vient, et ce que représente cette qualification.

Né en France, formé à Strasbourg, il a choisi de défendre les couleurs du Sénégal au début des années 2000. Finaliste de la CAN 2002, quart de finaliste du Mondial la même année, Habib Beye fait partie de la légende. Quarante-quatre sélections, un but, et un héritage gravé dans la mémoire collective.

‎Aujourd’hui, il dirige un club historique, mais n’oublie jamais son identité. Voir les Lions décrocher une quatrième participation mondiale (2002, 2018, 2022, 2026) est pour lui une continuité, un passage de flambeau.

‎À l’heure où les projecteurs se braquent sur sa gestion du vestiaire rennais, cette fierté retrouvée agit comme une bouffée d’air. Elle rappelle que derrière le technicien exigeant se cache toujours le Lion de la Teranga.
‎Et si certains doutent encore, Beye, lui, avance sereinement — avec la conviction qu’il y a plus de force dans la fierté que dans la peur.

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