Dans une finale haletante qui restera gravée dans les annales du football sud-américain, Botafogo a battu l’Atlético Mineiro 3-1 à Buenos Aires, décrochant ainsi son premier titre en Copa Libertadores. Mais ce triomphe est d’autant plus impressionnant qu’il a été arraché contre vents et marées, face à des statistiques écrasantes en faveur de l’Atlético.
Une domination stérile pour Mineiro
L’Atlético Mineiro a dominé sans partage : 80 % de possession, 7 corners contre 0 pour Botafogo, et un impressionnant total de 485 passes réussies à 89 %, contre seulement 80 passes à 56 % pour Botafogo. Malgré 22 tirs tentés, dont 4 cadrés, Mineiro n’a trouvé le chemin des filets qu’une seule fois grâce à Eduardo Vargas à la 47ème minute.
L’efficacité clinique de Botafogo
En revanche, Botafogo, réduit à 10 dès la 31e seconde, a fait preuve d’une efficacité redoutable. Avec seulement 8 tirs, dont 3 cadrés, chaque frappe cadrée de l’équipe a fait trembler les filets. Luiz Henrique a brillé avec un but à la 35ème minute et un penalty obtenu, transformé par Alex Telles à la 44ème minute. Et en toute fin de match, Júnior Santos, dans un éclair de génie, a signé un but d’anthologie pour sceller le sort de la rencontre à la 97ème minute.
Leçon de résilience et d’audace
Botafogo a démontré que la possession et les statistiques ne suffisent pas toujours pour gagner. Avec courage et opportunisme, les joueurs ont su maximiser leurs rares opportunités, déjouant tous les pronostics. Cette victoire héroïque offre au club brésilien son premier sacre continental, une récompense méritée pour une performance collective exceptionnelle.
Cette finale rappelle que dans le football, ce ne sont pas les chiffres, mais l’efficacité et l’esprit d’équipe qui comptent. Une leçon que Botafogo a enseignée à toute l’Amérique du Sud cette nuit-là.
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