Dimanche dernier, lors de la rencontre entre Manchester United et Everton, un événement hors terrain a captivé l’attention du public. Selon The Athletic, les joueurs de Manchester United ont renoncé à porter une veste conçue par Adidas pour soutenir la communauté LGBTQ+ pendant la campagne Rainbow Laces, après que Noussair Mazraoui a décidé de ne pas participer à cette initiative, invoquant ses croyances religieuses.
Le défenseur marocain, musulman pratiquant, aurait expliqué à ses coéquipiers qu’il ne pouvait pas porter cette tenue en raison de sa foi. Face à cette position, l’équipe a choisi de ne pas porter la veste de manière collective, afin d’éviter que Mazraoui ne se retrouve isolé ou publiquement pointé du doigt.
Cette décision marque un changement par rapport aux années précédentes, où les joueurs de Manchester United avaient porté des maillots en soutien à la communauté LGBTQ+. Cependant, cet épisode souligne les tensions potentielles entre les convictions personnelles et les initiatives symboliques collectives dans le football.
Alors que des affaires similaires, comme celles de Sam Morsy et Marc Guéhi, ont déjà fait débat récemment, la situation de Manchester United relance une question délicate : comment les clubs peuvent-ils concilier initiatives inclusives et respect des convictions personnelles dans un contexte mondial et diversifié ?
La Premier League, fer de lance des campagnes pour l’inclusion, se retrouve une nouvelle fois confrontée à ce défi, montrant que les questions d’identité et de croyance sont profondément ancrées dans la culture du football moderne.
Premier League : Mazraoui dit non à la veste LGBTQ+, le vestiaire de United s’aligne
