❝ Insulter une mère, et un père décédé… Tout se paye un jour. Vous ne l’emporterez pas au paradis. Croyez-moi. Nasser, tu peux avoir tout l’argent du monde et même plus, la classe ça ne s’achète pas❞
C’est avec ces mots qu’Adrien Rabiot a réagi aux banderoles insultantes déployées contre lui et sa famille dimanche soir au Parc des Princes. De retour à Paris sous les couleurs de l’OM, le milieu français a été pris en grippe par les supporters parisiens, qui ne lui ont rien pardonné.
Un accueil hostile pour Rabiot
Dès les premières minutes du match, chaque ballon touché par l’ancien Parisien a été accompagné de sifflets nourris. Mais le plus marquant reste les banderoles affichées dans les tribunes, visant lui et sa mère Véronique.
Un message a également évoqué son père, Michel Provost, qui est décédé en janvier 2019 après avoir subi un AVC sévère en 2007.
Face à ces attaques, les stadiers ont rapidement retiré les messages, mais le mal était fait. Sur le terrain, Rabiot, brassard de capitaine au bras, n’a rien laissé transparaître. En revanche, après le match, il n’a pas caché sa colère sur son story Instagram.
Véronique Rabiot passe à l’action
Sa mère et agente, Véronique Rabiot, a décidé de saisir la justice. Elle a annoncé à France Info son intention de porter plainte contre ces insultes, estimant qu’une ligne rouge avait été franchie.
Du côté de la LFP, aucune sanction n’a encore été évoquée, mais l’affaire pourrait ne pas en rester là. Si le PSG s’est imposé 3-1 dans ce Classique, le climat tendu autour de Rabiot risque de prolonger l’affrontement bien au-delà du terrain.