De Teungueth FC à la JS Kabylie, en passant par la Tunisie et la Tanzanie, Babacar Sarr retrace pour EBR Medias un parcours marqué par les défis, les succès et une expérience africaine riche d’enseignements.
Dans un entretien accordé à EBR Medias, Babacar Sarr, ancien joueur de Teungueth FC et champion du Sénégal sous l’ère Youssouph Dabo, est revenu sur son parcours impressionnant entre la Tunisie, la Tanzanie et l’Algérie. Le milieu de terrain sénégalais a répondu à une série de questions autour de sa carrière et de ses expériences à l’étranger.
Tu es parti en Tunisie en quelle année et comment s’est passée ton aventure là-bas ?
« Je suis parti en Tunisie en 2022, juste après la fin du championnat du Sénégal que nous avons remporté avec Teungueth FC. J’ai passé deux saisons à l’Olympique de Béja, avec qui j’ai remporté la Coupe de Tunisie. Ensuite, j’ai signé à l’US Monastir, où nous avons disputé la Coupe arabe. Malheureusement, je n’ai pas pu y rester longtemps à cause des problèmes de salaires impayés. C’est alors que j’ai décidé de rejoindre la Tanzanie pour signer au Simba SC. »
Comment s’est déroulé ton passage en Tanzanie, au Simba SC ?
« J’ai signé au Simba en janvier 2024. L’adaptation s’est très bien passée, j’ai rapidement intégré le groupe. Nous avons réalisé un bon parcours en championnat, mais malheureusement, nous avons été éliminés en quarts de finale de la Ligue des champions africaine par Al Ahly d’Égypte. »
Qu’est-ce qui t’a motivé à rejoindre la JS Kabylie en Algérie, et comment se passe ton adaptation ?
« En juin 2024, j’ai signé à la JS Kabylie, l’un des clubs les plus titrés du continent africain. Ce qui m’a motivé, c’est leur projet ambitieux et la grandeur du club. La JSK a une grande histoire et un public extraordinaire. Ils m’ont convaincu avec leur vision et leur sérieux. »
Certains estiment que l’accueil des Africains subsahariens n’est pas toujours facile au Maghreb. As-tu été confronté à ce type de situation en Tunisie ou en Algérie ? »
« Franchement, non. Je n’ai jamais été victime de racisme. Partout où je suis passé, tout s’est bien déroulé. Les gens ont été accueillants, respectueux, et j’ai gardé de très bonnes relations avec eux. »
Comment compares-tu le niveau de jeu entre les clubs où tu as évolué et le championnat sénégalais ?
« Honnêtement, il n’y a pas une grande différence sur le plan du jeu. Les principales distinctions se situent au niveau des infrastructures, de l’organisation et des moyens financiers. Sur le terrain, les joueurs sénégalais n’ont rien à envier à ceux des autres championnats. »
Un dernier mot pour conclure ?
« Je remercie EBR Medias pour l’invitation et je salue tous les internautes. »
En somme, le parcours de Babacar Sarr témoigne d’une remarquable ascension, marquée par le travail, la discipline et la passion du jeu. Parti du championnat sénégalais pour s’imposer sur plusieurs scènes africaines, le milieu de terrain incarne la persévérance et la capacité d’adaptation des footballeurs sénégalais à l’étranger.
De Teungueth FC à la JS Kabylie, en passant par la Tunisie et la Tanzanie, il a su transformer chaque étape en expérience enrichissante. Une trajectoire qui inspire la jeune génération et rappelle qu’avec de la rigueur et de la foi, aucun rêve n’est hors de portée.