La crise Manchester United s’aggrave. Après la défaite 3-1 à Brentford, le constat est brutal : les Red Devils ne décollent pas et Rúben Amorim s’enfonce un peu plus.
Avec seulement 7 points sur 18 possibles (2 victoires, 1 nul, 3 défaites), United affiche son pire début de saison depuis plus d’une décennie. Cette 3e défaite en 6 journées confirme l’incapacité chronique à enchaîner. Déjà, la victoire 2-1 face à Chelsea la semaine passée devait servir de déclic. Mais le revers contre Brentford a balayé tout espoir.
Le bilan global d’Amorim en Premier League fait froid dans le dos : 33 matchs, seulement 9 victoires pour 17 défaites. Avec 27% de succès, ce ratio rappelle davantage un club de bas de tableau qu’un prétendant au Big Four.
Le paradoxe est d’autant plus violent que United sort d’un mercato XXL, avec les arrivées de Matheus Cunha, Bryan Mbeumo, Benjamin Šeško et du gardien Senne Lammens. L’investissement n’a, pour l’instant, produit aucun effet visible. L’équipe recule, et la pression monte autour du coach portugais.
Signe d’un malaise plus profond, plusieurs joueurs talentueux s’éteignent à Old Trafford. Rashford, Antony, McTominay ou encore Onana peinent à performer dans un environnement jugé instable et toxique. Les mêmes joueurs retrouvent pourtant de la lumière ailleurs, renforçant l’idée que le problème est systémique.
Depuis 2013, United a connu onze entraîneurs différents. Chaque changement a imposé une philosophie nouvelle, souvent incompatible avec les profils recrutés. Résultat : aucune identité de jeu durable, une instabilité chronique et un club devenu un “cimetière pour carrières”.
Aujourd’hui, Amorim est fragilisé. Le club, lui, reste prisonnier d’une spirale où le manque de structure, la pression médiatique et le recrutement incohérent se combinent pour plomber toute ambition.
Manchester United traverse bien plus qu’une mauvaise passe. La crise est profonde.