Drogba défend son « père » Mourinho
Didier Drogba a pris position dans l’affaire opposant José Mourinho à Galatasaray. L’ancien attaquant ivoirien a tenu à défendre son ancien entraîneur, accusé de racisme après des propos supposés tenus lors du match entre Fenerbahçe et Galatasaray.
Sur son compte Twitter (X), Drogba a publié un message sans ambiguïté :
«Cher Galatasaray, vous savez à quel point j’étais fier de porter le maillot jaune et rouge et mon amour pour le club le plus décoré de Turquie ! Nous savons tous à quel point les rivalités peuvent être passionnées et intenses, et j’ai eu la chance d’en faire l’expérience. J’ai vu les commentaires récents sur José Mourinho. Croyez-moi quand je vous dis que je connais José depuis 25 ans et qu’il n’est pas raciste, et l’histoire (passée et récente) est là pour le prouver. Comment mon ‘père’ peut-il être raciste ?»
Une prise de parole forte qui montre l’attachement du champion d’Afrique 2015 à son ancien coach, avec qui il a remporté plusieurs titres à Chelsea.
Mourinho sous le feu des critiques
L’affaire est née après la rencontre tendue entre Galatasaray et Fenerbahçe. José Mourinho aurait utilisé le terme « singe » pour désigner le banc de touche de Galatasaray. Un mot qui a immédiatement provoqué une vague d’indignation.
Galatasaray n’a pas tardé à réagir en annonçant une plainte auprès de l’UEFA et de la FIFA pour des propos jugés racistes. De son côté, Fenerbahçe a pris la défense de son entraîneur, assurant qu’il ne s’agissait pas d’une insulte à caractère raciste, mais d’une phrase sortie de son contexte.
Un appel au calme
En plein cœur de cette polémique, Drogba a également invité à se concentrer sur le terrain et à laisser les tensions de côté :«Concentrons-nous sur nos matchs, soutenons nos brillants Lions et gagnons le championnat !»
Un message adressé aux supporters de Galatasaray, mais aussi un appel à la retenue dans un contexte où les rivalités entre clubs turcs sont particulièrement électriques.
Alors que l’UEFA et la FIFA pourraient ouvrir une enquête, l’affaire Mourinho-Galatasaray risque d’animer encore longtemps les débats en Turquie.