Le nom Jobe Bellingham Borussia Dortmund agite la presse allemande. Recruté il y a seulement quatre mois, le jeune milieu anglais vit un début d’aventure bien plus compliqué que prévu. Son adaptation traîne, son temps de jeu stagne, et son entourage commence à s’impatienter.
Âgé de 20 ans, Jobe Bellingham n’a disputé que 167 minutes de Bundesliga, sans jamais jouer un match complet. Arrivé à Dortmund en juin 2025 comme plus grosse recrue de l’histoire du club (environ 33 millions d’euros plus 5 millions de bonus), il devait incarner la nouvelle génération du BVB. Mais pour l’instant, il n’est qu’un spectateur frustré d’une rotation dense.
Selon les informations du journaliste Sacha Tavolieri, le joueur envisagerait déjà de quitter le Borussia Dortmund, estimant que Niko Kovač ne lui accorde des minutes qu’en cas de blessure d’un titulaire. Une situation difficile pour un jeune talent habitué à jouer chaque semaine avec Sunderland, où il avait brillé avant son départ.
Une frustration personnelle et familiale
La frustration ne serait pas que sportive. Des sources proches du joueur rapportent que son père, Mark Bellingham, aurait exprimé son mécontentement concernant le traitement réservé à son fils. Certains médias allemands évoquent même des tensions en coulisses, liées à des échanges entre la famille Bellingham et le staff du club.
Pour Dortmund, cette situation est un équilibre délicat. Le club est habitué à gérer des jeunes talents prometteurs, mais le nom “Bellingham” ajoute une pression médiatique inhabituelle. Kovač, lui, a tenté d’apaiser les choses : « On ne joue pas ici sur la réputation, mais sur le mérite. »
Jobe Bellingham Borussia Dortmund : un transfert sous haute pression
En rejoignant Dortmund, Jobe Bellingham espérait marcher sur les traces de son frère Jude, devenu une star mondiale après son passage au Signal Iduna Park. Le projet sportif semblait idéal : un environnement connu pour développer les jeunes Anglais, de Sancho à Bynoe-Gittens, en passant par Jude lui-même.
Mais cette fois, la comparaison pèse. À seulement 20 ans, Jobe se retrouve dans un club où la concurrence est féroce et où la patience est une vertu indispensable. L’écart entre les promesses de développement et la réalité du vestiaire explique en grande partie son malaise actuel.
Dortmund savait qu’en misant sur Jobe Bellingham, il investissait autant dans un talent que dans un symbole. Mais le symbole ne suffit pas à gagner des minutes. À l’heure actuelle, la direction reste confiante quant à son potentiel, tout en rappelant que l’intégration prend du temps.
Reste que le joueur et son entourage pourraient rapidement réévaluer leur position si la situation ne change pas d’ici la trêve hivernale. Et dans le football moderne, quatre mois peuvent parfois suffire à tout remettre en question.
FAQ — Jobe Bellingham Borussia Dortmund
Le temps de jeu limité s’explique par la forte concurrence au milieu, l’adaptation tactique demandée par Niko Kovač et la volonté du club de faire monter progressivement Jobe. Il n’a pas encore disputé 90 minutes complètes et cherche son rythme.
Selon les rumeurs, l’entourage du joueur s’interroge, mais aucune offre officielle n’a été confirmée. La situation dépendra du temps de jeu et des discussions internes.
Dortmund est réputé pour lancer les jeunes talents anglais. Le club mise sur une progression graduelle, un temps de jeu mesuré et l’exposition en Bundesliga et Ligue des champions.
Des tensions ont été rapportées, mais le club privilégie la gestion interne et rappelle l’importance du mérite sportif plutôt que du nom.