Alors que Diego Simeone remettait en question l’arbitrage en faveur du Real Madrid, Carlo Ancelotti et Dani Ceballos ont chacun réagi à ces déclarations, illustrant la rivalité toujours vive entre les deux clubs madrilènes.
Le Real Madrid a dominé Las Palmas (4-1) au Santiago Bernabéu, mais l’actualité autour du club dépasse largement cette victoire éclatante. Les récentes déclarations de Diego Simeone, entraîneur de l’Atlético Madrid, sur un prétendu favoritisme arbitral envers le Real Madrid lors de leur match contre le Celta Vigo, ont enflammé les débats.
Avant le match, Carlo Ancelotti avait été interrogé à ce sujet en conférence de presse. Sans détour, l’entraîneur italien a répondu : « Les mots de Simeone ? Ce sont des choses qui sont dites pour la galerie. Tout le monde dans le football sait ce que représente le Real Madrid en 125 ans d’histoire. Je suppose que ce sont des épines qui font mal. » Une déclaration qui met en avant le prestige historique du club et invite Simeone à réfléchir à ses propos.
Après la victoire face à Las Palmas, c’est Dani Ceballos, auteur d’une prestation exceptionnelle sur le terrain, qui a pris le relais. Avec 73 passes réussies, 5 tacles et 12 duels remportés, le milieu espagnol a été le moteur des Merengues et a profité de l’occasion pour répondre à Simeone en zone mixte : « Simeone n’a toujours pas digéré les finales de la Ligue des champions qu’il a perdues contre le Real Madrid. » Une remarque incisive qui rappelle les échecs de l’Atlético face à leur rival en 2014 et 2016.
Ces échanges montrent à quel point la rivalité entre les deux clubs madrilènes reste vive, même en dehors des confrontations directes. Avec un Real Madrid en tête de la Liga et des joueurs comme Ceballos qui brillent, les Merengues continuent d’affirmer leur suprématie, tant sur le terrain que dans les discours.
La réponse de l’Atlético Madrid à ces piques ne saurait tarder, mais une chose est sûre : le Real Madrid est prêt à défendre sa position, que ce soit en Liga ou dans le débat médiatique.
Les mots piquent : Ceballos rappelle à Simeone ses douleurs européennes
