Dans une récente interview avec Sky News, Lucy Bronze, l’arrière droite de Chelsea et ancienne star de Lyon, Manchester City et FC Barcelone, a mis en lumière un thème souvent sous-estimé : l’incapacité pour la majorité des joueuses de football de subvenir à leurs besoins après leur carrière sportive. Selon elle, environ 99,9 % des footballeuses ne peuvent pas se permettre de prendre leur retraite sans penser à d’autres sources de revenus. Cette situation pousse nombre d’entre elles à envisager des plans de carrière alternatifs.
Lucy Bronze, 33 ans et figure du football féminin, a confié qu’une gestion financière prudente lui permettrait de vivre de ses investissements à la fin de sa carrière. Ayant évité des dépenses extravagantes et remboursé ses prêts étudiants, elle estime faire partie du petit pourcentage de joueuses qui peuvent envisager sereinement l’avenir. “Les 1 % de joueuses peuvent probablement prendre leur retraite”, a-t-elle précisé, mettant en avant l’importance d’anticiper la vie après le football.
Cette déclaration intervient peu après les révélations de l’ex-internationale anglaise Steph Houghton, qui a évoqué le faible salaire auquel elle était confrontée à ses débuts chez Arsenal, vivant avec seulement 4 000 £ par an. Ces témoignages montrent les disparités encore présentes dans le football féminin et appellent à une réflexion sur la valorisation des carrières des joueuses.
Lucy Bronze conclut avec une remarque qui résonne : “Il faut penser à la vie après le football”. Son message est clair : pour les footballeuses, la retraite n’est pas synonyme de repos, mais bien de nouveaux défis à relever.
Retraite des footballeuses : Lucy Bronze dévoile une réalité méconnue
