Islam Slimani sort du silence et tape fort. L’ancien buteur des Fennecs dénonce sans détour le comportement de certains binationaux.
Slimani explose sur les binationaux : “On ne choisit pas”
Le ton est monté. Invité du podcast Kampo, Islam Slimani a vidé son sac. À 37 ans, le meilleur buteur de l’histoire de la sélection algérienne n’a pas mâché ses mots au sujet des joueurs binationaux. Pour lui, porter le maillot des Fennecs n’est pas un choix opportuniste.
«Tu as choisi d’être Algérien ? Tu es qui pour choisir ?», a-t-il lancé sans détour.
“Tu choisis un pays comme un club ?”
Avec un franc-parler assumé, Slimani dénonce un phénomène de plus en plus visible. Beaucoup de jeunes joueurs formés en Europe, notamment en France, finissent par opter pour une sélection africaine… uniquement quand les portes de leur pays de naissance se ferment.
Dans sa ligne de mire : Rayan Cherki, tout juste transféré à Manchester City. Convoité par la France, l’Italie et l’Algérie, le jeune prodige a longtemps laissé planer le doute. Finalement, les Bleus l’ont appelé en juin, dissipant les rumeurs d’un choix en faveur de l’Algérie.
“Tu viens ou tu viens pas. Point.”
Slimani propose d’ailleurs une règle simple : «On te sélectionne, tu viens. Sinon, on ne te sélectionne plus.» Pour lui, le groupe passe avant les individualités.
«Il n’y a que Messi qui peut ramener quelque chose. Le reste, c’est le collectif», martèle-t-il.
“L’Algérie, ce n’est pas une opportunité”
Le natif d’Alger rappelle que l’Algérie a une histoire forte, marquée par la guerre, les sacrifices, et une identité profonde.
«Tu choisis un pays où il y a eu 5 millions de morts ? Tu viens en vacances si tu veux. Mais pour jouer au foot ? Jamais de la vie.»
Pour lui, jouer pour l’Algérie doit être un acte de cœur, pas une alternative de carrière.
Rédacteur Web SEO sportif pour EBRMedias. Passionné de football, je mets ma plume au service de l’information juste, authentique et proche du public. J’allie écriture et stratégie pour offrir des contenus informatifs et bien référencés.