Entre fidélité au poste et besoins collectifs, Valverde s’explique après le match contre l’OM.
Le Real Madrid s’est imposé 2-1 contre l’Olympique de Marseille pour la première journée de Ligue des Champions. Mais derrière la victoire, le poste de latéral droit est devenu un casse-tête.
Alexander-Arnold a quitté le terrain dès la 5ᵉ minute, remplacé par Dani Carvajal. Mais Carvajal, lui, a vu rouge à la 72ᵉ. Résultat : Xabi Alonso se retrouve sans solution claire à droite.
Dans ce contexte, un nom revient toujours : Fede Valverde. L’Uruguayen a déjà dépanné au poste de latéral droit, parfois avec réussite. Pourtant, il ne cache pas ses préférences.
« Jouer latéral droit ? Je pense que je suis bon au milieu de terrain », lâche-t-il. Le message est clair : il se considère comme un pilier du milieu, aux côtés de Modrić, Kroos ou encore Casemiro par le passé. Valverde veut s’affirmer comme un leader, pas comme un bouche-trou.
Pour autant, il nuance : « Je suis toujours disponible pour répondre aux besoins de l’équipe. » Autrement dit, il n’aime pas ça, mais il le fera si le Real est au bord du gouffre.
Cette déclaration résonne encore plus fort avec l’absence d’Alexander-Arnold et l’expulsion de Carvajal. Valverde anticipe le débat : il ne veut pas être enfermé dans une polyvalence qui freine son ascension au milieu, mais il reste un soldat de l’équipe.
C’est tout le dilemme de l’Uruguayen. Affirmer son identité de milieu de terrain ou accepter de nouveau de glisser sur le couloir droit quand le Real n’a plus personne. Pour Xabi Alonso, la réflexion est déjà ouverte.
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